Luchon Aneto Trail

On y est , réveil 3h30, après une nuit tronquée l excitation et l inconnue dans laquelle je me lancé, avec ce premier ultra trail de montagne ne m'ont pas facilité le sommeil, même si je suis conscient de la difficulté qui m attend, je suis tout de même confiant, sans problème physique cela devrait être du domaine du possible, reste une inconnue, l altitude et surtout la neige qui nous attend là haut
un bon petit dej et a 4h30 le file vers le village de départ (ma location étant a 500m)

la pression monte dans le Sas de départ, sous Hells bells d' AC/DC le Départ est donné a 5h
ont démarre des thermes sur la grande rue , virage a gauche on longe le téléphérique et on empreinte le début du sentier de la crémaillère pour 800m avant de redescendre, je trottine prudemment, le terrain est humide avec le brouillard qui est présent, environ 15 km entre Luchon et l'Hospice de France par ce sentier, on enchaîne des montées puis des descentes en sous-bois, les bestioles volantes vue lors de ma rando semble endormie (chouette parce que lors de a rando y en avait vraiment beaucoup)
vers 6h30 on sors des sous bois je peu alors coupé ma lampe il reste environ 7km pour rejoindre l'Hospice de France (1er ravito et pointage)

7h30 arrivé au ravito après une belle descente technique (-300d) sur une monotrace 1km entre les racines
ont est à 2h30 de course je prend 5 min pour remplir une gourde et manger un peu, le ravito est bien achalandé, avec saucissons, fromage, tuc, fruits sec, et potage, et eau et coca pour la boisson
après ce bref arrêt je repars maintenant ça va grimper jusqu'au port de Vénasque (2500m), 7km d’ascension m attendent, et environ 1300d+

le ciel s’étant dégagé on peu admirer la vue, les paysages sont magnifiques, le sentier serpente sur la colline , les cuisses vont bien, coté physique la forme est la, ont avance bien, les premières neige de la journée apparaissent au fur et a mesure que j avance, un peu moins de 2h d'ascension me seront nécessaire pour rejoindre le port de Venasque et admirer un paysage magnifique, il est 9h20, soit 4h20 de course et 23km

pointage rapide, pas d’arrêt un point d'eau était dispo1km avant le port de venasque mais, j'ai plus 1 litre, j'amorce la descente c'est pas ma spécialité , cependant le sentier est relativement propre et incite a accélérer, je me force tout de même a pas trop forcer, seulement 1 tiers de la distance parcourue, sur cette portion qui nous mène au plateau de la Besurta on prend 800d- sur 3km qui nous amène a l hôpital de Benasque, maintenant on remonte direction le plateau de la Besurta, on est un peu freiné par un troupeau de vaches , on fini par se frayer un chemin entre ces "demoiselles" qui divaguaient sur cette portion de route c'est 2km de bitume qui nous séparent du plateau plutôt en faux plat montant ceci dit tout mes "partenaires" sont en mode marche rapide, je suis donc le mouvement

il est 10h55, je pointe mon arrivée au plateau de la besurta,je suis assez confortable niveau temps et malgré les 6h de course, je me sens plutot en forme. Je refait le plein d'eau , je m'alimente, j en profite pour mettre de l'ordre dans mon sac et passé une tenue plus légère, sans oublié la crème solaire, après un bon quart d'heure je repart, les 3 premiers sont déjà descendus, je sais pas trop quoi en penser sur le moment car ça veut dire qu'il ont près de 20km d'avance sur moi ! ou ils sont hyper bon, ou alors cette montée est peu être plus accessible qu'il n'y parait
2km de plaine me sépare du début de l'ascension maintenant ça se corse le sentier disparaît au profit d'amas de roche et de pierres ça devient très technique et ma vitesse de progression s'en ressent

a mesure que je grimpe la neige fait son apparition et la il y en a pas qu'un peu, maintenant on traverse dedans pour rejoindre les pierriers
la progression est lente, je croise des coureurs qui descendent dont certain qui étaient avec moi sur les premiers kilomètres, les infos qu'il me transmettent sur les km a venir, ne sont pas très encourageants il restent encore 4km d'ascension et je m'attend a mettre près de 3h avec la neige, j'ai encore de l'avance sur les barrières mais elle fond vite, pas comme la neige que je traverse a présent

l air se fait rare a cette altitude, cela m'oblige a multiplié les petites poses, pour récupérer, je progresse lentement et le temps défile vite, il va falloir faire de gros effort pour reprendre de l'avance lors de la descente

pour la descente, je prend la même option que la plupart des concurrents, la descente sur les fesse en mode luge, comme un gosse, avec cette option je regagne du temps la descente des 3km de neige m'as pris peu de temps maintenant j ai encore 7km pour rejoindre la besurta, il est 16h30, la partie technique de la descente entre les pierriers dure environ 5km suivie de 2 km de plaine, il me faudra environ 1h10 pour atteindre la plaine, une fois dans celle ci je peu recommencer a trottine.
17h45, retour a la Besurta, je n'ai que peu de temps, je refais le plein et m'alimente, beaucoup abandonnent a ce point.il reste 25km
17h55 je repart, ça va être tendu, j ai a peine 3h pour rejoindre l' Hospice de France, et encore une ascension de 600d+ pour rejoindre le Pas de l'Escalette
mon compagnon de descente , m'a rejoint, les derniers derrière nous ayant abandonner, nous sommes maintenant les 2 derniers en course
cette dernière ascension me prend un temps fou, cette montée en lacet est interminable, mon compagnon ne prenant pas de relais

alors que l'on en termine de cette ascension on est rejoint par la patrouille, composé de gendarme du Pghm et d'un membre de l'organisation (celui qui nous pointait en haut du mulières) ceux ci vont nous accompagner jusqu’à l'hospice de France, à l'heure qu'il est on y arrivera pas dans les délais, je suis forcement déçu de ne pouvoir finir, mais une énorme satisfaction d'avoir effectué tous le dénivelé(4500d+), et près de 60km de haute montagne, 3km d'ascension dans la neige et mon 1er 3000m, également ma plus longue sortie (16h) (trace incomplète ma montre n ayant pas tenue assez longtemps)

le bilan de cette première course de haute montagne sera donc quand même positif malgré le fait de ne pas avoir fini, je ne doute pas que cette expérience me sera utile pour les défis futurs et me permettra de progresser